Skip to main content

Notre sondage de l’été dernier nous a bien renforcé dans la défense du dispositif actuel dans le but de maintenir la flexibilité des horaires variables et des RDT. Ce dispositif permet à chacun de se réguler de façon transparente entre charge de travail intense et récupération.

 
A ce stade, après 1 atelier et 2 réunions de négociation, nous restons peu convaincu du système de forfait jour proposé, notamment à cause des dérives possibles dues à la charge de travail : 
– augmentation des heures travaillées pour gérer les surcharges identifiées chroniques et généralisées sur l’année  
– décalage des prises de congés et accumulation en fin de période
– non respect potentiel des limites légales du temps de travail
– non respect probable du droit à la déconnexion


Les propositions de l’UNSA :
 
Pour le forfait jour proposé aux cadres : 
  • les salariés en place gardent le choix d’adhérer ou non au nouveau dispositif qui se doit donc d’être attractif vis à vis d’un dispositif en place fortement apprécié
  • Pour améliorer l’attractivité, passer à 209 j – 12 j soit 197 jours/an  (dispositif déjà pratiqué par le passé : 1 jour de RDT/mois sans badgeage, soit 12 jours RDT par an) 
  • une compensation des 6 jours (par rapport aux 18 jours possibles), de l’écrêtage et des heures hors plages (avant 7H15 et après 18H45) avec une augmentation de salaire de 4% 
  • avec une reversibilité possible pendant 2 ans
  • et le suivi 3 fois par an de la charge de travail par le manager allié à un système d’alerte de surcharge par la GTA

Concernant les horaires variables, l’UNSA est favorable à la mise en place d’un compteur de récupération simplifiée (RECS) pour toute activité au-delà de la durée hebdomadaire du travail + 3h.
Il faut néanmoins prévenir des cumuls trop importants qui peuvent se révéler impossibles à transférer ou à prendre, nous demandons un dispositif régulier d’alerte comme aujourd’hui pour les jours de fractionnement.